Fort-Mahon-Plage

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Fort-Mahon-Plage
Fort-Mahon-Plage
La mairie.
Blason de Fort-Mahon-Plage
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité CC Ponthieu-Marquenterre
Maire
Mandat
Alain Baillet
2020-2026
Code postal 80120
Code commune 80333
Démographie
Gentilé Fort-Mahonnais
Population
municipale
1 294 hab. (2021 en augmentation de 9,48 % par rapport à 2015)
Densité 99 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 20′ 31″ nord, 1° 34′ 11″ est
Altitude Min. 1 m
Max. 30 m
Superficie 13,04 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Rue
Législatives 3e circonscription de la Somme
Localisation
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Fort-Mahon-Plage
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Fort-Mahon-Plage
Liens
Site web https://www.fort-mahon-plage.com

Fort-Mahon-Plage /fɔ̃ʁ maɔ̃ plaʒ/ est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Commune située sur le littoral de la Manche, dotée d'une plage de sable et de massifs dunaires, Fort-Mahon-Plage attire en permanence de nombreux touristes, en particulier l'été et lors des grands week-ends. Grâce à des investissements et au fait qu'elle réponde entre autres à de nombreux critères de qualité environnementale, la commune est officiellement classée « station balnéaire » depuis 2007.

La commune fait partie des villes et villages labellisés Pays d'art et d'histoire qui œuvrent à mettre en avant leur patrimoine[1],[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Fort-Mahon-Plage est une station balnéaire de la Manche, l'une des communes les plus septentrionales de l'ancienne région Picardie, se situant ainsi à proximité des villes du littoral sud du Pas-de-Calais telles que Berck et Le Touquet, qui fait partie de la région naturelle du Marquenterre.

Elle se trouve à l'extrémité sud de la baie d'Authie, à 32 km au nord-ouest d'Abbeville et à environ 45 km de Boulogne-sur-Mer, 70 km d'Amiens et de Calais, 110 km de Lille et 175 km de Paris à vol d'oiseau. Le nord de la commune est marqué par des zones humides la séparant de la baie d'Authie.

Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional de la Baie de Somme Picardie Maritime.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Baie d'Authie Rose des vents
La Manche N Quend
O    Fort-Mahon-Plage    E
S
Quend

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 805 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cayeux-sur-Mer à 19 km à vol d'oiseau[5], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 761,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

  • Le milieu dunaire, sa faune et sa flore. On y distingue[9] :
    • la dune arborée, où dominent les aubépines, prunelliers, peupliers, bouleaux et saules, ou encore les pins plantés par l'Homme au cours du Xe siècle ;
    • la dune arbustive, dont l'argousier, arbuste épineux au feuillage argenté et aux fruits orangés, est l'espèce dominante ;
    • la dune grise, caractérisée par les pelouses rases, est située entre les taillis d'argousiers et d'aubépines. Le lapin de garenne est le maître des lieux, qu'il entretient en broutant sans cesse les jeunes pousses d'arbustes ;
    • la dune blanche, plus proche de la mer, colonisée par l'oyat ;
    • les pannes dunaires, c'est-à-dire les dépressions humides. Ces pannes dunaires ont leur cortège de plantes spécifiques comme le jonc ou la menthe. Ces marais grouillent de vie : batraciens, oiseaux d'eaux, libellules et insectes aquatiques.
  • La baie d'Authie, sa faune et sa flore.
  • L'estran.
  • Entre Quend-Plage et Fort-Mahon-Plage, le syndicat mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard propose un sentier de randonnée en une boucle de 4 km à parcourir en 1 h 30, le sentier du Royon.

Le milieu dunaire[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

L'immense milieu dunaire de Fort-Mahon-plage et environs fait face à la Manche et entoure également toute la commune. Les dunes de sable possèdent un exceptionnel biotope. Le milieu dunaire est particulièrement sensible aux assauts du vent. Les dunes peuvent se déplacer rapidement, mais des moyens naturels à base de plantations permettent de les stabiliser. Une graminée, l'oyat (Psamma arenaria), joue notamment un rôle important pour la fixation des dunes de sable grâce à des racines très développées. Grâce à ces graminées, le cordon dunaire littoral peut être maîtrisé.

Dunes de Fort-Mahon-Plage.

Le milieu dunaire propose aussi une flore, une faune et un relief particuliers et fort intéressants, qu’il convient bien sûr de respecter. Afin de ne pas marcher n'importe où et de respecter au mieux l'environnement, il est préférable de découvrir le milieu dunaire de Fort-Mahon-Plage en suivant un circuit découverte proposé dans le cadre de l'ouverture au public de terrains acquis par le Conservatoire du Littoral (ce circuit se trouve vers la baie d'Authie, à deux pas du centre équestre). Un parcours qui permet de découvrir les dunes, le sentier du Royon, (4 km, h 30 min), permet de rallier la commune toute proche de Quend-Plage et le village de Belle-Dune avant, pourquoi pas, de revenir par la plage.

La faune et la flore du milieu dunaire[modifier | modifier le code]
  • La faune est représentée par plusieurs mammifères, (lapin, écureuil, sanglier et rongeurs…), et de nombreuses espèces d'oiseaux (rossignol, mésange, fauvette ou encore pouillot…).
  • La flore présente surtout deux types d'associations végétales. Le premier est constitué des plantes herbacées du genre bec de grue et orpin âcre. Celles-ci n’excèdent généralement pas dix cm de hauteur (adaptation du végétal aux milieux difficiles soumis à la sécheresse et au vent). Le second type est plutôt arbustif, les dunes étant colonisées par l'argousier, des arbustes épineux, le tout très souvent mêlés à des aubépines, des troènes vulgaires, des prunelliers, des églantiers et des ronces. Sans oublier l'oyat, graminée qui a la propriété de fixer les dunes, et l'onagre, une plante dont on peut extraire une huile aux propriétés régénératrices utilisée en cosmétologie.

La baie d'Authie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Au nord de Fort-Mahon-Plage coule la rivière de l'Authie sur une distance totale de 105 km. Ce fleuve côtier se jette en mer de la Manche au niveau de la baie d'Authie, c'est-à-dire au sein d'une vaste zone située entre Fort-Mahon-Plage (Somme, Picardie) et Berck (Pas-de-Calais), ce qui offre une frontière naturelle entre les deux départements.

La baie d'Authie est une sorte de vaste marécage marin composé de reliefs de sable et de vases, parsemés de nombreuses mares et de petits cours d'eau que la mer recouvre aux grandes marées. Elle offre à ses visiteurs une multitude de promenades au sein d'une nature exceptionnellement préservée et qu'il convient de respecter.

En baie d'Authie on distingue notamment : les mollières. Ce sont des zones de chasse à la hutte se pratiquant la nuit, en fait de vastes prés salés coupés de mares. Les oiseaux migrateurs (nombreux limicoles et anatidés) s'y arrêtent et s’y nourrissent durant leurs longs voyages, d’où l’intérêt des chasseurs de gibier d’eau locaux qui les piègent avec des leurres. La chasse est importante pour les habitants et gens des environs, elle est bien sûr réglementée.

Le chemin de la digue. Celui-ci permet de suivre le cours de l'Authie et, pour les plus courageux, de remonter un peu la rivière.

La flore et la faune en baie d'Authie[modifier | modifier le code]
Baie d'Authie.

Le lilas de mer. C'est une plante maritime appréciée pour ses petites fleurs mauves et que l'on peut conserver en fleur séchée. Longtemps coupée et proposée en bouquets, notamment par les enfants des gens du voyage qui la proposaient aux touristes et sur les parkings de la région pour quelques pièces, il semble qu'elle soit aujourd'hui protégée.

La salicorne (Salicornia, famille des chénopodiacées). C'est une plante comestible des zones littorales, aux feuilles réduites à des écailles et qui pousse sur des vases salées. Appelée familièrement « haricot de mer », elle est très appréciée. Utilisée dans la cuisine locale, la salicorne est aussi proposée en bocaux de type semi-conserve au sein des poissonneries et magasins spécialisés.

L'immense plage de sable, une partie du front de mer et des dunes.

Nombre d'animaux marins ou terrestres parmi ceux familiers des baies ou des plages d'Europe : le crabe vert, la crevette grise, le goéland argenté, la mouette rieuse..., et du fait qu'il s'agit d'une zone de transition pour les migrations, de nombreux passereaux, limicoles et canards.

Parmi les mammifères remarquables, le Phoque veau-marin et le Phoque gris sont présents toute l'année.

L'estran[modifier | modifier le code]

L’estran est la vaste partie située entre le pied des dunes et la mer à marée basse. Sur toute la longueur du littoral de la commune et de sa voisine Quend-Plage, l’estran offre aux promeneurs une immense plage de sable où peut se pratiquer la pêche côtière ou « surf-casting » pour du bar, du flet ou du poisson plat, la pêche aux coques (Cerastoderma edule, mollusque lamellibranche marin comestible qui vit enfoui dans le sable / selon autorisations administratives, se renseigner !) ou aux crevettes.

D'autres coquillages et divers invertébrés vivent aussi sur cet espace : des couteaux (Ensis ensis, Ensis directus et Solen marginatus), la nasse réticulée (Nassarius reticulatus), la donace (Donax vittatus), la telline (Tellina tenuis), la lutraire, la natice et des oursins (dont Paracentrotus lividus et Echinocardium cordatum).

Le char à voile, le char à cerf-volant et le speed sail y sont aussi pratiqués, ainsi que de nombreuses promenades seul ou en famille.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Fort-Mahon-Plage est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[16],[17].

Fort-Mahon-Plage est une cité balnéaire caractérisée par une urbanisation linéaire de la ville, depuis les bas-champs et les anciens hameaux du Vieux-Fort-Mahon et du Royon, vers la Manche. Le Hameau du Royon reste séparé du reste du tissu urbain, mais la distinction entre la station balnéaire et le « vieux » Fort-Mahon tend à s'estomper[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (41,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (44,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (22,1 %), prairies (17,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,4 %), zones urbanisées (13 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (8,1 %), forêts (5,5 %), zones humides côtières (5,3 %), eaux continentales[Note 2] (3,2 %), zones agricoles hétérogènes (2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 4 250, alors qu'il était de 4 152 en 2015 et de 3 809 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 15,7 % étaient des résidences principales, 80,5 % des résidences secondaires et 3,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 57,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 42,5 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Fort-Mahon-Plage en 2020 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (80,5 %) très supérieure à celle du département (8,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %), qui caractérisent son caractère de commune touristique et balnéairfe. Concernant le statut d'occupation de ces logements, 61,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (63,8 % en 2015), contre 60 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Fort-Mahon-Plage en 2020.
Typologie Fort-Mahon-Plage[I 1] Somme[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 15,7 83,2 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 80,5 8,4 9,7
Logements vacants (en %) 3,9 8,4 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

En 2019, Fort-Mahon-Plage est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés[20].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

La commune présente un risque de submersion marine[21].

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'origine du nom de l'ancien hameau Fort-Mahon reste incertaine[22]. Il n'y a jamais eu de fort sur ce rivage.

Le nom "Fort-Mahon" proviendrait de l’île de Minorque (Espagne) où la France avait conquis les défenses militaires de Mahon. Là, s’élevait à l’embouchure du port le plus haut fort militaire d’Europe nommé par les troupes françaises de l’époque « Fort Mahon ».

Certains rappellent que dans la langue picarde, « ech Mahon » signifie « coquelicot »[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

Carte du BRGM montrant les digues successives à partir de 1258 et l'avancée de la dune de Fort-Mahon-Plage.
Le tramway, au début du XXe siècle.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Fort-Mahon-Plage est une localité dont l'existence n'est pas très ancienne. Il semble établi que rien n'y existait avant le XVIIIe siècle, à part bien sûr d'importantes dunes de sable et la mer toute proche. Alors jugée plutôt froide et sauvage, la côte n'aurait accueilli que des pêcheurs et ramasseurs de coquillages occasionnels. Le hameau de Fort-Mahon ne figure pas sur la carte de Cassini mais est représenté sur le cadastre napoléonien de 1828[18] : en fait, la première agglomération a été relevée il y a seulement un peu plus de deux siècles, avec les premières et simples petites maisons de bergers relevées en 1790.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le tourisme apparaît à la fin du XIXe siècle, et un nouveau pôle apparaît, à côté de l'ancien village de Fort-Mahon, au cœur des dunes. En 1886, des particuliers demandent à l'État, propriétaire de la grève, l'autorisation de placer des cabines de bain, et parallèlement s'enclenche un mouvement de lotissement du cordon dunaire, enclenchant une forte croissance urbaine : le boulevard maritime est ouvert en 1899, on passe de 115 maisons à Fort-Mahon Plage (pour seulement 70 habitants) et 72 maisons au "Vieux-Fort-Mahon" (pour 246 habitants) en 1906 à 193 maisons à Fort-Mahon-Plage (pour 120 habitants) et 79 maisons au Vieux-Fort-Mahon (pour 232 habitants) en 1911. La commune est créée par distraction d'une partie du territoire de la commune de Quend, par la loi du 30 décembre 1922 (parue au Journal officiel du 4 janvier 1923). L'élection du premier conseil municipal se déroule le 18 février 1923[18],[24],[25].

La plage est desservie par un tramway de 1903 à 1931, qui la relie à la Gare de Quend - Fort-Mahon, où les touristes pouvaient prendre les trains de la ligne Paris-Amiens-Boulogne[26]. La Compagnie des chemins de fer du Nord en profitait pour signaler en 1914, avant le début de la Guerre, que Fort-Mahon était accessible par ses trains en h 30 depuis la gare de Paris-Nord[27].

Lors de la Première Guerre mondiale, certaines maisons de Fort-Mahon sont réquisitionnées pour accueillir les réfugiés de la Somme[18].

Son urbanisation croit régulièrement depuis le début du XXe siècle, notamment durant l'entre-deux-guerres puis dans les années cinquante, l'immense étendue de sable fin, contrairement aux plages de galets normandes, faisant beaucoup pour son attractivité, ainsi qu'une plage en pente douce très agréable l'été.

En 1930, Fort-Mahon-Plage compte 1 000 villas et une dizaine d'hôtels, de nombreuses pensions de famille, un casino, des cafés, des restaurants et une organisation de bains de mer. Une société anonyme foncière est constituée, qui devient propriétaire d’un vaste domaine de 227 hectares en bordure de mer. Afin de réaliser un grand lotissement structuré par une percée rectiligne à travers le massif dunaire vers la mer[28].

« En 1930-1933, un groupe scolaire (avec salle de classe, réfectoire, préaux, sanitaires et logement du directeur) est construit au Royon, sur les plans de Philippe Henri, architecte à Arras (Pas-de-Calais). Un second groupe scolaire est construit à l'entrée de la station balnéaire en 1936-1937, non loin d'une poste (1929-1930). Dès 1924, l'emplacement pour un cimetière est offert gratuitement par la famille Petit, fondateur de la station balnéaire[18] ».

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la commune est occupée par l'armée allemande qui, pour des besoins militaires, détruit un certain nombre d'édifices. Dans la station balnéaire, toutes les villas du front de mer sont dynamitées, et d'autres constructions sont pillées. La station balnéaire, proche de la mer et des cibles militaires, est la plus touchée, mais le Vieux-Fort-Mahon n'est pas épargné[18]. La population est éprouvée par cette occupation, où la Résistance est active. Le 16 septembre 1941, 5 jeunes habitants de Picardie - Pierre et Jean LAVOIX, Reynold LEFEBVRE, Christian et Guy RICHARD - partent de Fort-Mahon dans deux canoës avec voile afin de gagner l'Angleterre pour s'engager dans les forces françaises libres ; leur traversée dure environ trente heures et ils arriveront en Angleterre près de Eastbourne. Après leur arrivée, le 19 septembre, ils sont reçus à Londres par le Premier Ministre W. Churchill et sa femme. Un reportage radio est effectué par la presse britannique et leur exploit est même signalé aux actualités, dans les cinémas anglais. Une plaque spécifique à cet exploit a été érigée à côté du monument à la Résistance, placé sur la digue-promenade et fut inaugurée le 16 novembre 2013.

L'arrêté ministériel du déclare la commune sinistrée, ce qui induit la mise en place d'un plan de reconstruction soumettant toutes les constructions nouvelles à une autorisation préalable. L'architecte urbaniste Lecompte établit un plan de reconstruction en 1946 où les parcelles sont remembrées[18]. Fort-Mahon-Plage est décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze le [29].

La commune est ensuite renommée pour ses activités nautiques, notamment la voile et le char à voile.

La commune a aussi beaucoup investi sur sa très longue artère principale, dite « avenue de la Plage », notamment par un traitement urbain qui renforce l'attractivité de la station.

En 1985, le syndicat mixte Baie de Somme - Grand Littoral Picard aménage l'Aquaclub (piscine à vagues)[30], puis, en 1989 le golf de Belle-Dune, qui compte alors 9 trous, puis 18 en 1992[31].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis sa création en 1922 dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme.

Elle faisait partie du canton de Rue[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton, celui de Rue

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Somme.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Fort-Mahon-Plage était membre de la communauté de communes Authie-Maye, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2007 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Ponthieu-Marquenterre dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[33]
Période Identité Étiquette Qualité
         
mars 1923 juin 1931 Alberti Lecat   Entrepreneur en bâtiments
juillet 1931 décembre 1932 Alphonse Deroussen   Adjudant retraité
janvier 1933 [juillet] 1944 Félix Philippo   Directeur honoraire de l'école annexe à l'école normale d'instituteurs d'Amiens
décembre 1944 1945 Georges Watel   Receveur des P.T.T.
1945 1949 Henri Prothais   Plombier couvreur zingueur
1949 mars 1965 Anicet Moncomble    
mars 1965 1974 Marcel Royer    
1974 1988 Claude Baillet[34]   Hôtelier-restaurateur
1988 juin 1995 Fernand Lebrun   Proviseur à la retraite
juin 1995 mars 2008 Jean-Claude Vannicatte[35]   Colonel à la retraite
Ancien président de l'AFMAN
mars 2008[36] mai 2011 Jacky Tison   Démissionnaire
30 mai 2011[37] En cours
(au 28 février 2024)
Alain Baillet DVD[38] Réélu pour le mandat 2020-2026[39],[40],[41]

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

La commune est classée « station balnéaire » et « station de tourisme » depuis 2007[42].

Au dévoilement du palmarès régional des villes et villages fleuris, le , la ville, après avoir obtenu une fleur en 2007[43] au Concours des villes et villages fleuris[44], obtient une deuxième fleur pour ses efforts en matière d'environnement[45].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

L'école primaire.

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

Une station de lagunage épure les eaux usées de la ville et de Quend. Elle héberge de nombreuses espèces d'oiseaux : Cygne tuberculé, Tadorne de Belon, Canard souchet (régulièrement de 800 à 1 600 individus à l'automne), Grèbe à cou noir, Foulque macroule… Les effluents traités de cette station permettent d'arroser le golf de Belle-Dune[31].

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose de l'école primaire Raoul-Ridoux[46], administrée par la communauté de communes. Elle est classée en 2022 en réseau d’éducation prioritaire[47] (REP).

Postes et télécommunications[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un bureau de poste doté d'(un distributeur de billets[48].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants s'appellent des Fort-Mahonnais[49].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1926. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[51].

En 2021, la commune comptait 1 294 habitants[Note 3], en augmentation de 9,48 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
619837953860955942976978962
1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021 - -
1 0421 1401 2781 3171 1901 3001 294--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Avant la création de la commune en 1922, on dénombre en 1851 dans le hameau 51 maisons et 213 habitants. À partir de 1872, le nombre de maisons est en très légère augmentation (56 en 1872 et 54 en 1881) mais le nombre d'habitants est en baisse constante, passant de 205 en 1872, à 196 en 1881. Il s'agit principalement d'employés des douanes, de cultivateurs, ainsi que de rentiers et retraités jusqu'à la première guerre mondiale[18].

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 49,7 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 619 hommes pour 681 femmes, soit un taux de 52,38 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,49 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,1 
90 ou +
6,2 
13,9 
75-89 ans
19,8 
27,8 
60-74 ans
29,1 
17,0 
45-59 ans
15,4 
14,5 
30-44 ans
12,5 
11,3 
15-29 ans
7,9 
13,4 
0-14 ans
9,1 
Pyramide des âges du département de la Somme en 2020 en pourcentage[54]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
6,4 
75-89 ans
9,2 
16,9 
60-74 ans
17,8 
19,9 
45-59 ans
19,1 
18,3 
30-44 ans
17,5 
19,4 
15-29 ans
18,1 
18,4 
0-14 ans
16,4 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La fête des saveurs au pays fort-mahonnais, organisée par la confrérie de la moule de bouchot, est centrée sur la gastronomie et animée par le cortège du géant Marco Pieu de bouchot vers la place Claude-Baillet. Sa 18e édition a eu lieu en juin 2016[55]

La traditionnelle fête des fleurs se déroule un week-end de fin août de chaque année et amène des milliers de personnes. Initialement, il s'agissait d'une bénédiction de la mer, qui a évolué vers des corsos fleuris (28 chars décorés en 2019)[56].

  • Le festival jeux et Cie, dont la cinquième édition a lieu les 24 et [57].

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

La pratique de la voile est reine à Fort-Mahon.

À Fort-Mahon-Plage, il est possible de pratiquer de nombreuses activités, parmi lesquelles on trouve un certain nombre de pratiques encadrées, elles sont regroupées au sein d'un centre nautique[58] ou différents prestataires proposent :

Au sud de la station, se trouve le village club de « Belle Dune » bâtit en 1985 sur 155 hectares autour d'étangs et d'un golf de 18 trous, se présentant sous la forme d'appartements et de maisons d'inspiration picarde qui se répartissent en six quartiers distincts. L'ensemble de l'infrastructure est géré par Pierre et Vacances[59],[60].

L'Aquaclub de Belle Dune, géré par le syndicat mixte Baie de Somme - Grand Littoral Picard, permet des activités liées à sa piscine à vagues.

La presse spécialisée classe régulièrement le golf de Belle-Dune parmi les plus beaux golfs de France[réf. souhaitée].

La commune dispose également d'un cinéma[61], d'une médiathèque[62] ainsi que d'un casino dont l'extension est engagée en 2019[63].

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption : conçue par Louis Quételart en style art déco ; inaugurée en 1931 ; murs décorés en 1938, de peintures murales d'A. Bourgeois ; vitraux du chœur du maître-verrier amiénois D. Darquier ; porche construit dans les années 1950[64],[65].
  • Chapelle au vieux Fort-Mahon, datée de 1892[66],[67].
  • Monument aux morts, qui présente la forme d´un cippe à ailes basses ornées de scènes en bas-relief représentant l'Exode des civils et le Combat des soldats.
    Conçu par l'architecte Ernest Jouanne et le sculpteur Paul Ganuchaud, il a été inauguré le [68],[69].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Fort-Mahon-Plage Blason
Taillé : au 1) d'argent à la tour de sable sur un rocher du même, au 2) d'or aux trois crevettes de sable rangés en barre ; à la barre d'azur chargées de trois fleurs de lys d'or posées à plomb, brochant sur la partition.
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze. Citation à l'ordre du régiment du 11 novembre 1948 : « courageux village, en partie détruit au cours de la guerre 1939-1945, s'est remis avec foi et ardeur au travail[70]
Détails
Les armoiries de la commune de Fort-Mahon-Plage crée en 1924 par partition de la commune de Quend sont une composition qui rappelle l'origine du nom de la commune : un fort protégeant l'entrée de la baie d'Authie au XVIIIe siècle ; des crevettes grises abondantes en baie d'Authie ; les fleurs de lis rappellent que sous l'Ancien Régime, le Marquenterre appartenait au comte d’Artois, le futur Charles X[71].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Élisabeth Justome, Isabelle Barberor, « L'agglomération de Fort-Mahon-Plage : Dossier IA80001239 », Fort-Mahon-Plage, Inventaire général du patrimoine des Hauts-de-France, (consulté le ).
  • Élisabeth Justome, « La station balnéaire de Fort-Mahon-Plage : Dossier IA80001838 inclus dans L'agglomération de Fort-Mahon-Plage », Fort-Mahon-Plage, Inventaire général du patrimoine des Hauts-de-France, (consulté le ).
  • Sueur F. (2000) Quelques observations ornithologiques 1999 sur la station de dépollution par lagunage de Fort-Mahon (Somme). Avifaune picarde, 10 : 89-96.
  • Sueur F. (2001) Actes ornithologiques 2000 de la station de dépollution par lagunage de Fort-Mahon (Somme). Avifaune picarde, 11 : 75-85.
  • Sueur F. (2002) Actes ornithologiques 2001 de la station de dépollution par lagunage de Fort-Mahon (Somme). Avifaune picarde, 13 : 55-66.
  • Sueur F. (2005) Avifaune de la Station de Lagunage de Fort-Mahon (Somme) en 2003. Groupe Ornithologique Picard, 28 p.
  • Sueur F. (2005) Avifaune de la Station de Lagunage de Fort-Mahon (Somme) en 2004. Groupe Ornithologique Picard, 30 p.
  • Sueur F. (2006) Avifaune de la Station de Lagunage de Fort-Mahon (Somme) en 2005. Groupe Ornithologique Picard, 30 p.
  • Sueur F. (2007) Avifaune de la Station de Lagunage de Fort-Mahon (Somme) en 2006. Groupe Ornithologique Picard, 32 p.
  • Sueur F. (2008) Avifaune de la Station de Lagunage de Fort-Mahon (Somme) en 2007. Groupe Ornithologique Picard, 32 p.
  • Sueur F. & Flamant N. (2009) Avifaune de la Station de Lagunage de Fort-Mahon (Somme) en 2008. Groupe Ornithologique Picard, 40 p.
  • Sueur F. & Flamant N. (2012) Avifaune de la Station de Lagunage de Fort-Mahon (Somme) en 2009. Groupe Ornithologique Picard, 35 p.
  • Sueur F. & Flamant N. (2014) Avifaune de la Station de Lagunage de Fort-Mahon (Somme) en 2010. Groupe Ornithologique Picard, 35 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Fort-Mahon-Plage » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Fort-Mahon-Plage - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Fort-Mahon-Plage - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la Somme » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Création du Pays d'Art et d'Histoire Ponthieu-Baie de Somme » (consulté le ).
  2. Jade Desmaret, « 48 communes du Ponthieu et de la baie de Somme labellisées «Pays d’art et d’histoire» », Courrier picard,‎ (lire en ligne)
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Fort-Mahon-Plage et Cayeux-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Cayeux-sur-mer » (commune de Cayeux-sur-Mer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Cayeux-sur-mer » (commune de Cayeux-sur-Mer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. Guide touristique de la commune de Fort-Mahon-Plage, Office de tourisme, 2014
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  16. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. a b c d e f g et h L'agglomération de Fort-Mahon-Plage, doc. mentionné en Bibliographie.
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. « Trans80, Abbeville », sur trans80.hautsdefrance.fr.
  21. « Dossier départemental des risques majeurs - Préfecture de la Somme » [PDF], (consulté le ), p. 13/85.
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  25. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Chalet à Fort-Mahon, commune de Quend, transformé en église par M.M. Watel et Petit, d'après nature, 6 septembre 1893 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  26. FACS, « Les Chemins de Fer Secondaires de France : Département de la Somme », sur facs-patrimoine-ferroviaire.fr, (consulté le ).
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  29. « Communes décoprées de la Croix de guerre 1939-1945 » [PDF], Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51), (consulté le ), p. 45.
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  34. Claude Cailly, Claude Baillet, maire de 1974 à 1988, est décédé, Courrier Picard, Picardie maritime, 28 février 2015, p.12.
  35. Vincent Beny, « Jean-Claude Vannicatte, ancien maire de Fort-Mahon-Plage, est décédé : Jean-Claude Vannicate, maire de juin 1995 à mars 2008, est décédé à l'âge de 86 ans. Ses obsèques se dérouleront le jeudi 29 février à 10 h à Fort-Mahon-Plage », Le Journal d'Abbeville,‎ .
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  38. Johann Rauch, « Sénatoriales : Alain Baillet, maire de Fort-Mahon-Plage, sur la liste de Laurent Somon : Alain Baillet, maire de Fort-Mahon-Plage, rejoint la liste de Laurent Somon aux sénatoriales », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 2 avril 2014, p. 15..
  40. Johann Rauch, « Fort-Mahon-Plage : Un boulevard pour le maire sortant Alain Baillet : Coup d'oeil sur la liste du maire sortant de Fort-Mahon-Plage. Une liste très certainement seule en lice pour ces prochaines élections municipales », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. David Bonfy, « Un maire à la plage : Alain Baillet, Fort-Mahon : Si l’on devait comparer la plage de la station à une paire de souliers, on pourrait dire que le maire Alain Baillet passe son temps à la lustrer, pour en faire la plus belle ! », Le Réveil de Berck,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. Décret du 20 novembre 2007 portant classement de la commune de Fort-Mahon-Plage (Somme) comme station balnéaire et comme station de tourisme, sur Légifrance
  43. Villes et Villages Fleuris.
  44. « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard, édition de l'Oise,‎ .
  45. Palmarès de villes et villages fleuris de Picardie maritime, Le Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 8.
  46. « L'école sur le site du ministère de l'Éducation nationale » (consulté le ).
  47. Vincent Beny, « Nouvel appel à la mobilisation à l'école de Fort-Mahon-Plage : Bien décidés à sauver une classe de l'école Raoul Ridoux, les parents d'élèves de Fort-Mahon-Plage poursuivent leur mobilisation. Un nouvel appel est lancé », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. Vincent Beny, « Le bureau de poste de Fort-Mahon-Plage cambriolé : Le bureau de Poste de Fort-Mahon-Plage a été cambriolé dans la nuit du 10 au 11 février 2024. Il est temporairement fermé », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. « Un bonjour de monsieur le maire », sur fort-mahon-plage.com (consulté le ).
  50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  51. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  53. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Fort-Mahon-Plage (80333) », (consulté le ).
  54. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Somme (80) », (consulté le ).
  55. Johann Rauch, « La moules de bouchot en fête... 18e chapitre vient de paraître ! : Samedi c'était la fête des saveurs au pays fort-mahonnais. Un rendez-vous orchestré par la confrérie de la moule de bouchot… », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. Gwendoline Plée, « Fort-Mahon-Plage. Une parade de la fête des fleurs riche en surprises et en animations : Parades illuminées, feu d'artifice, concert, vingt-huit chars en fleurs naturelles... Le programme est complet pour la fête des fleurs du week-end 24 et 25 août. », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  57. Vincent Beny, « 5e édition du festival jeux et Cie à Fort-Mahon-Plage ce week-end : Les 24 et 25 février 2024, se déroulera la 5e édition du Festival jeux et Cie à Fort-MAhon-Plage. Il y aura de tout pour le monde et des surprises », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  58. Johann Rauch, « Fort-Mahon Plage : Pousser la porte de la nouvelle base nautique : Tour d'horizon de la nouvelle base nautique, avant son ouverture au printemps prochain et 7 ans après l'incendie de la précédente structure... », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  59. site de Belle-Dune par Pierre et Vacances.
  60. Historique de l'Aquaclub
  61. Olivier Bacquet, « Le cinéma de Fort-Mahon rouvre ses portes ce mercredi : Après de longs mois de travaux, le cinéma Le Vox rouvre enfin ses portes aujourd'hui, mercredi 26 juin », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  62. Johann Rauch, « Picardie maritime : La médiathèque de Fort-Mahon Plage dignement inaugurée : Après plus de cinq ans de travail et de débats, la médiathèque de Fort-Mahon Plage a été inaugurée en bonne et due forme samedi 17 septembre », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  63. Claude Cailly, « Vers un agrandissement du casino de Fort-Mahon : La direction de l’établissement veut augmenter le nombre des machines et créer une salle de banquet. Son projet sera étudié en concertation avec la municipalité. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  64. « Église paroissiale de l’Assomption-de-la-Sainte-Vierge à Fort-Mahon-Plage », sur hautsdefrance.fr (consulté le ).
  65. Vincent Beny, « Un joyau au cœur de la station balnéaire de Fort-Mahon-Plage : Construite au début des années 30, l'église de l'Assomption de la Sainte-Vierge de Fort-Mahon-Plage (Somme) est un véritable joyau. À découvrir sans modération », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  67. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, F Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 22.
  68. Dominique et Jean-Etienne Guérini, Judidh Förstel, Isabelle Barberor, « Monument aux morts de Fort-Mahon-Plage : Dossier IA80001239 », Fort-Mahon-Plage, Inventaire général du patrimoine des Hauts-de-France, (consulté le ).
  69. Dominique et Jean-Etienne Guérini, Judidh Förstel, Isabelle Barberor, « https://inventaire.hautsdefrance.fr/dossier/ensemble-de-deux-bas-reliefs-l-exode-des-civils-et-le-combat-des-soldats/488d51f5-b594-43fe-9a36-65e9a808d585 : Dossier IM80000031 », Fort-Mahon-Plage, Inventaire général du patrimoine des Hauts-de-France, (consulté le ).
  70. Jean Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, Abbeville, 1972, F. Paillart p. 40
  71. « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).