Mykonos

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Mykonos
Μύκονος / Mýkonos (el)
Image illustrative de l’article Mykonos
Géographie
Pays Drapeau de la Grèce Grèce
Archipel Cyclades
Localisation Mer Égée (mer Méditerranée)
Coordonnées 37° 27′ N, 25° 20′ E
Superficie 85,5 km2
Côtes 89 km
Point culminant Profitis Ilias (392 m)
Administration
Périphérie Égée-Méridionale
District régional Mýkonos
Dème Mýkonos
Démographie
Population 10 134 hab. (2011)
Densité 118,53 hab./km2
Plus grande ville Mýkonos (Chóra)
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC+02:00
Site officiel http://www.mykonos.gr
Géolocalisation sur la carte : Grèce
(Voir situation sur carte : Grèce)
Mykonos
Mykonos
Cyclades

Mykonos (ou Mýkonos, translittération du grec moderne : Μύκονος / Mýkonos) est une île de la mer Égée située dans le nord des Cyclades grecques, localisée entre Tinos au nord, Syros à l'ouest, Paros et Naxos au sud.

En 2001, elle a accueilli 400 000 touristes. Les villes les plus importantes sont Mýkonos (Chóra) et Áno Merá.

Ses habitants sont appelés Mykoniates ou Mykoniens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Mykonos se trouve à 180 km (quatre heures de traversée en ferry) au sud-est du port du Pirée. L'île a une forme de triangle irrégulier brisé par de petites criques dont les plus importantes sont à Panormos (nord), Tourlos (ouest) et celle qui constitue le port de Mykonos Chora (capitale de l'île). Les principaux promontoires de l'île sont Aligomantra, Armenistis, et Evri en face de Dragonisi.

À moins de 4 km au sud-ouest se trouvent les îles historiques de Délos et Rhénée. D'autres îlots dépendent administrativement de Mykonos : Ano Rematiaris - Kato Rematiaris - Kouneli - Prasso - Sfontili - Kromidi - Ag. Giorgos - Kavoura - Marmaronisi - Moles et Tragonísi.

Localités[modifier | modifier le code]

L'île de Mykonos

L'île comprend une dizaine de Localités :

  • Agios Ioannis Diakoftis
  • Agios Stefanos
  • Ano Mera
  • Elia
  • Faros Armenistis
  • Ftelia
  • Kalafati
  • Mykonos Chora
  • Ornos
  • Panormos
  • Platys Gialos
  • Psarroy
  • Tourlos

Géologie[modifier | modifier le code]

Mykonos vue d'avion

Le sous-sol de l'île est principalement composé de granite, de roches sédimentaires (au nord-est) et de roches métamorphiques de type schiste bleu. Il existe de nombreux ruisseaux intermittents, mais aucun cours d'eau permanent, et une seule source, située près du monastère de la Panagia Tourliani ; la majeure partie de l'eau provient donc de puits.

Relief[modifier | modifier le code]

Il existe deux modestes massifs montagneux : l'Anomeritis (est) et le Vorniotis (nord-ouest), comprenant chacun deux sommets ; les deux plus hauts sommets de ces deux massifs sont appelés Profitis Ilias (le prophète Élie).

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat de Mykonos est de type méditerranéen, tempéré chaud. Il se caractérise par une sécheresse estivale et des précipitations variables. Les températures moyennes sont de l'ordre de 19 °C. Les deux caractéristiques du climat de l'île sont l'ensoleillement et le vent. Durant l'été, la température moyenne est de 26,3 °C, tandis que l'hiver, elle est de 12,6 °C. Le nombre de jours de précipitations annuelles est de 71[1]. L'hiver, l'île subit les vents violents du sud qui apportent souvent avec eux les orages électriques. Le plus célèbre est le sirocco, qui chaque printemps apporte le sable des déserts et des pluies rouges. L'été, c'est le meltemi qui domine en juillet et août, soufflant tout au long de la journée et réduisant sa vitesse au cours de la nuit. Les vents de tempête ne sont pas rares.

Relevés météorologiques de Mykonos
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température moyenne (°C) 12 12 14 16 20 25 27 27 24 20 16 12 18,75
Précipitations (mm) 99 70 59 26 15 4 2 2 12 45 63 100 494
Source : Greek Islands Postcards[2].


Flore et faune sauvage[modifier | modifier le code]

L'île manque de forêts et présente peu de plantations ou cultures. Celles existantes sont du blé, de l'orge, du raisin et des figuiers. Auparavant, Mykonos était réputée pour la chasse aux cailles et aux tourterelles. Les résidents pratiquent la pêche, qui est loin de couvrir les besoins de l'île, et l'élevage.

Administration et population[modifier | modifier le code]

Le dème de Mykonos à la suite de la réforme Kallikratis (2010).

Mykonos fait partie de la périphérie (région administrative) de l'Égée-Méridionale (dont le siège est Ermoúpoli, sur l'île de Syros)[3], et dont elle constitue un des districts régionaux.

L'île forme un dème (municipalité) depuis 1997, à la suite de la fusion, dans le cadre du programme Kapodistrias, des deux circonscriptions préexistantes qui sont devenus des districts municipaux[4] :

  • le district des Mykoniens (7 929 habitants, avec les îles de Rhénée, Délos et d'autres îlots) ;
  • le district d'Ano Mera (1 391 habitants).

La population de Mykonos a varié selon les époques, oscillant de 2 000 et 5 000 personnes, et s'est accrue par les migrations de Crète ou des plus proches îles : Naxos, Folegandros, Sikinos, Kimolos, après les famines et les épidémies, puis les conflits jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.

Évolution démographique
Année Population
1971 3 863
1981 5 530
1991 6 179
2001 9 320
2011 10 134

Mythologie[modifier | modifier le code]

Selon la mythologie, l'île prend son nom du héros Mycon, fils du roi Aniou de Délos, lui-même fils du dieu Apollon et de la nymphe Rios (ou Royous), fille de Dionysos. Une autre légende veut que les géants qui ont été exterminés par Héraclès pendant la guerre des géants[5] soient enterrés sous les imposantes roches de Mykonos.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Le premier peuplement attesté de l’île remonte au Néolithique : il s’agit de tribus originaires de Carie. Puis les Phéniciens leur succèdent.

Antiquité[modifier | modifier le code]

Une tombe à tholos datant de la fin du IIe millénaire av. J.-C. appartenant probablement à un noble a été mise au jour sur l'île.

Au début du XIe siècle av. J.-C., des Ioniens d'Athènes se sont installés et ont dominé l’île après en avoir expulsé les dominateurs précédents, des Achéens. Pendant les guerres médiques, Mykonos accueille le général perse Datis, de retour de la bataille de Marathon. Par la suite, Mykonos fait partie de la ligue de Délos, au sein de laquelle elle paie un tribut d’un talent et demi, réduit à un talent, par la suite. En raison de sa proximité avec Délos, l’île sert de base de ravitaillement à cette dernière. Le temple d’Apollon à Délos possède ainsi des terres au sud-ouest de Mykonos. L’île était plutôt pauvre bien qu’étant une île agricole. Les habitants étaient adorateurs de Dionysos, Déméter, Zeus, Apollon, Poséidon et Héraklès. Pline l'Ancien (Ier siècle) précise à propos de l'île : « Mycone, avec le mont Dimaste, à 15 000 pas de Délos »[6].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

À partir de 1204, à la suite de la Quatrième croisade et de la chute de Constantinople, les conquérants latins se partagent l'empire Byzantin. La souveraineté sur les Cyclades revient aux Vénitiens, qui annoncent qu'ils cèdent l'administration des îles à celui étant capable de les gérer en leur nom. De nombreux aventuriers arment des flottes à leurs propres frais et les frères Andrea et Geremia Ghisi deviennent maîtres de Tinos et Mykonos[7][réf. incomplète]. L'île passe ensuite sous administration vénitienne directe, comme Tinos, en 1390.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

En 1537, l'île est attaquée par le grand amiral de Soliman le Magnifique, Barberousse, et passe sous contrôle ottoman, étant rattachée au domaine du Kapudan Pacha. Pendant la période ottomane, l'île est pratiquement autonome, les impôts étant collectés par les autorités locales.

De nombreux habitants de l'île sont actifs pendant la révolution d'Orloff (1770-1774), au cours de laquelle Mykonos est occupée par les Russes. L'économie de l'île profite ensuite du traité entre les Ottomans et l'Empire russe.

Des entreprises de boulangerie et de meunerie s'y développent, grâce au blé d'Ukraine, transformé en pains et en biscuits, ensuite envoyés sur des navires[8].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Pendant la Révolution française, une bataille navale le 17 juin 1794 oppose le Royaume-Uni et la France.

L'île participe à la guerre d'indépendance grecque. Elle résiste à une expédition punitive ottomane en empêchant le débarquement d'un escadron de la flotte de l'Empire ottoman en 1822[9] grâce[10] à son héroïne locale Manto Mavrogenous. Les Myconiens participent activement à la guerre, avec quatre navires armés, dont deux sont totalement équipés et fournis par Manto Mavrogenous : avant que la guerre soit finie, elle avait dépensé la quasi-totalité de sa considérable fortune familiale.

Économie[modifier | modifier le code]

Durant les années 1950 et en raison du développement du tourisme la popularité de l'île a augmenté ainsi que sa population. Aujourd'hui, on estime que Mykonos compte 11 000 résidents et qu'il y a 4 000 résidents étrangers. Pendant les mois d'été durant la saison touristique l'île accueille plus de 50 000 vacanciers, habitants et travailleurs à temps partiel. Plus de 80 % des emplois de l'île sont impliqués dans l'industrie du tourisme, le reste se répartit entre la pêche, l'agriculture et la construction[11].

Selon le dernier recensement fait en Grèce (2001) la population de l'île s'élevait à 9 320 habitants.

L'activité principale de l'île est le tourisme. En octobre 2010, l'île a été élue destination européenne favorite par 25 000 personnes lors d'une consultation pour le magazine Condé Nast Traveler[12].

En 2010, un article paru dans la presse britannique révèle que le gouvernement Grec, pour faire face à la crise grecque, envisageait de vendre une partie de l'île[13].

Alors que toute construction immobilière nécessite, légalement, l’autorisation d’un archéologue attitré pour éviter la destruction de vestiges, les constructions illégales sont en réalité nombreuses et une grande impunité règne sur l’île. Selon l’association des archéologues grecs, les constructions illégales à Mykonos sont devenues « hors de contrôle ». Depuis 1974, les autorités grecques ont amnistié déjà neuf fois les propriétaires des constructions illégales[14].

Emploi[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

L'élevage est pratiqué sur l'île, ainsi que la pêche et la culture de céréales.

Mines : manganèse, fer, cuivre et galène[modifier | modifier le code]

Les mines de l'île sont à l'abandon, les gisements ne sont plus exploités[15].

Transports[modifier | modifier le code]

Transport maritime[modifier | modifier le code]

Vieux port de Mykonos.

La vie de l'île a toujours été liée au port de Mykonos. L'augmentation du tourisme a conduit l'île, en 1994, à lancer des travaux qui ont duré jusqu'en 2002 : le vieux port n'était pas suffisant pour accueillir les ferries et les navires de croisière. De plus le port n'était pas protégé contre les vents du nord, rendant l'ancrage des navires difficile[16]. En 2011, un appel d'offres est lancé pour la rénovation du port[17].

L'île de Mykonos est desservie par de nombreuses liaisons maritimes (ferry classiques et NGV) à partir des ports du Pirée, de Raffina ou Héraklion. Les liaisons au départ du Pirée sont quotidiennes et durent toute l’année et l’été ils se doublent ou se multiplient selon la période.

Transport aérien[modifier | modifier le code]

L'aéroport de Mykonos, construit en 1971, se trouve à quatre kilomètres au sud est de la ville de Mykonos et est desservi par des vols internationaux durant tout l'été[18]. Hors saison estivale, cet aéroport est desservi par des vols nationaux. Il est doté d'une piste d'une longueur de 1 900 m.

Transport routier[modifier | modifier le code]

Le réseau routier de Mykonos est très correct. Des bus municipaux (KTEL) desservent pratiquement toutes les régions de l'île. Mykonos possède deux arrêts de bus centraux : le premier est localisé dans la partie sud de la ville de Mykonos (près de la place Fabrika) et il dessert principalement les plages du sud : Ornos, Agios Ioannis, Paranga, Psarou, Platis Gialos et Paradise. Le deuxième arrêt de bus est situé au nord de Hora (près du Musée archéologique) et dessert les plages de l'ouest, ainsi que les villages d'Ano Mera et de Tourlos. Par ailleurs, il existe un grand nombre de taxis. En complément de ces deux réseaux, il existe des navettes « caïques » — petites barques de pêcheurs — converties l’été en « taxis ». Elles partent du vieux port et de Platis Gialos pour les plages suivantes : Super Paradise, Agrari, Elia, Paranga et Paradise.

L'église Panagias Paraportiani.
La Petite Venise.
L'église du monastère de la Panagia Tourliani à Ano Mera.
Les moulins de Mykonos.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Principales attractions touristiques[modifier | modifier le code]

L'église Panagias Paraportiani : il s'agit d'un assemblage de 5 chapelles différentes. Elle se situe dans le quartier du kastro (château) sur une colline fortifiée par les Vénitiens, dont il reste encore quelques vestiges des remparts. C'est la plus importante des quatre cents églises et chapelles présentes à travers l'île. Son architecture typique est un mélange d'éléments populaires byzantins et d'architecture cycladique locale. Elle a été construite par un artisan anonyme au XVIIe ou XVIIIe siècle. Elle est surmontée d'un clocher et d'une coupole, entièrement chaulés, qui se dressent face à la mer.

  • Le village d'Ano Mera.
  • Il existe de nombreux témoignages sur « Petros le pélican », une célébrité : ancienne mascotte officielle de Mykonos durant plus de 50 ans. Les trois pélicans présents l'ont remplacé.
  • Les moulins à vent de Mykonos (Kato Myli), datant du XVIe siècle, sont parmi les monuments les plus reconnus de Mykonos et font partie des symboles de la Grèce.
  • La Petite Venise : ce quartier se situe au sud du quartier du Kastro : les maisons d'un à deux étages ont été construites juste au bord de la mer avec leurs balcons en surplomb de l'eau. Elles permettaient ainsi aux capitaines de gagner plus rapidement leurs embarcations. Ce quartier porte aussi le nom de Alefkandra (du fait que ce quartier était celui où les femmes de Mykonos venaient laver leur linge).
  • L'église catholique qui fonctionne uniquement pour les touristes
  • Le Musée archéologique se trouve à l'extrémité nord-est de la ville. Il présente des sculptures en marbre, de la céramique (en particulier un très grand vase pour le stockage - un pithos à reliefs - avec le cheval de Troie et la prise de Troie) et des bijoux récupérés sur les îles de Délos, Mykonos et Rhénée.
  • Le Musée maritime de l'Égée : présente les modèles d'une collection de navires de la période pré-minoenne jusqu'au XIXe siècle et des objets marins et anciens liés à l'histoire de la navigation à Mykonos.
  • Ftelia et le site néolithique : les découvertes liées aux fouilles sont au musée archéologique de l'île.
  • Le musée d'Art populaire : aménagé dans une ancienne maison de capitaine qui se trouve au « kastro » et qui présente une collection de meubles, de broderies, d'icônes, de sculptures et d'instruments de musique populaires datant du siècle dernier.
  • La bibliothèque de la ville rassemble une collection numismatique avec des monnaies hellénistiques et des sceaux datant d'époques récentes.
  • À un kilomètre au sud du chef-lieu, au lieu-dit de Linô, se trouvent les ruines d'une tour que les gens du pays ont baptisée Portès.
  • Le monastère de la Panagia Tourliani (Notre-Dame de Tourlos ou de Tourli) à Ano Mera à l'est de l'île : la Panagia Tourliani est la patronne de l'île. Le monastère a été fondé en 1542 par deux moines de Paros à l'emplacement d'une église plus ancienne : après avoir été pillé et détruit, il a été reconstruit en 1767. Son clocher en marbre de Tinos avec son style occidental et ses reliefs décoratifs donne une touche d'originalité à l'ensemble du monastère.

Plages[modifier | modifier le code]

Les plages sont nombreuses sur l'île : au sud de la marina, la petite plage de sable d'Agia Anna. Plus au sud à la sortie de Mykonos, s'étend la longue plage de sable de Magali Amnos. Au nord se trouvent les plages de Tourlos et d'Agios Stefanos. Pour rejoindre le sud de l'île, des caîques, permettent de se rendre à Paranga Beach, Paradise Beach, Super Paradise, les plages les plus célèbres de l'île.

Tourisme pour la communauté homosexuelle[modifier | modifier le code]

Depuis les années 1970, Mykonos est une destination réputée pour la communauté homosexuelle. Il existe ainsi de nombreux sites dédiés à la communauté gay (hôtels, restaurants, bars, plages et clubs)[19].

Personnalités[modifier | modifier le code]

De nombreuses personnalités ont séjourné sur l'île, comme Aristote Onassis et Jackie Kennedy, Jean Seberg et Romain Gary, Richard Burton et Elizabeth Taylor, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, Jean-Paul Gaultier ou encore Ana Beatriz Barros[8].

Les districts de l'île[modifier | modifier le code]

L'île de Mykonos se compose des districts suivants :

District des Mykoniens
Village Population
Mykonos Chora 6467
Agios Ioannis Diakoftis 265
Agios Stefanos 205
Délos (île) 14
Kavouras (île) 0
Klouvas (île) 180
Sfontili (îlot) 0
Tourlos 115
Faros (le phare) Armenistis 106
Psarrou 107
Krommydi (îlot) 0
Marmaronisi (îlot) 0
Baos (île de Ag. Iorgos) 0
Ornos 237
Platis Gialos 204
Plintri 29
Rhenia (îlot) 0
Total : 7929
District d'Ano Mera
Village Population
Ano Mera 1335
Kalafatis 56
Ktapodia (îlot) 0
Tragonisi (îlot) 0
Total : 1391

Culture[modifier | modifier le code]

Artisanat et traditions locales[modifier | modifier le code]

Fêtes[modifier | modifier le code]

  • La Choirosfagia (fête du cochon) (durant l'hiver)

Sports[modifier | modifier le code]

Les activités sportives les plus pratiquées sur l'île sont les sports nautiques (ski nautique, voile, planche à voile et plongée sous-marine), mais aussi l'équitation. Mykonos a un grand nombre de clubs de sport.

Spécialités culinaires[modifier | modifier le code]

Outre l'ensemble de la cuisine grecque, les spécialités de l'île sont le Louza Loukaniko, une sorte de saucisse, et le Kopanisti, un fromage frais de chèvre au poivre.

Personnalités liées à l'île[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

(el) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en grec moderne intitulé « Μύκονος » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Relevés climatiques.
  2. (en) Climat à Mykonos.
  3. Périphérie d'Égée-Méridionale.
  4. districts municipaux.
  5. Francis Vian, La Guerre des géants, le mythe avant l'époque hellénistique, Paris, Klincksieck, 1952
  6. Pline l'Ancien, Histoire Naturelle., livre IV, 22-23.
  7. Jean Longnon, L'Empire latin de Constantinople
  8. a et b Maud Vidal-Naquet, « Mykonos en initié », Le Figaro Magazine, semaine du 16 juin 2017, pages 74-83.
  9. Gordon, History of the Greek Revolution
  10. selon Pouqueville, Histoire de la régénération de la Grèce
  11. population de Mykonos
  12. (en) In Brief, e-Kathimerini, .
  13. Isabelle de Foucaud, La Grèce pourrait vendre des îles pour renflouer sa dette, Le Figaro, 25 juin 2010.
  14. « Mykonos, île de la jet-set et des excès, dans le viseur des autorités grecques », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  15. les anciennes mines de Mykonos(en).
  16. (el) Première tranche des travaux du port.
  17. (el) Appel d'offres concernant les travaux du port de Myconos.
  18. (en) Site web officiel de l'aéroport de Myconos.
  19. Page d'accueil pour la communauté homosexuelle(en).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Joëlle Dalègre, Grecs et Ottomans 1453-1923 : de la chute de Constantinople à la disparition de l'Empire ottoman, Paris, L'Harmattan, 2002, 264 p. (ISBN 2-7475-2162-1)
  • Histoire de la régénération de la Grèce: comprenant le précis des événements depuis 1740 jusqu'à 1824, Volumes 4 à 6, par François Charles Hugues Laurent Pouqueville livre en ligne
  • Mykonos : chronique d'une île de l'Égée de Jean Baelen
  • Mykonos : Chronique d'une île de Geneviève Couteau
  • Mykonos : une île des Cyclades de Lucas Benaki
  • Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Petit Futé Mykonos, Nouvelles Editions de l'Université, (ISBN 978-2-7469-2450-5)
  • Mykonos : l'île du vent et du rêve d'Elli K. Nezeriti, Hellē Nezeritē, Hellē Polymeropoulou, Dimitrios Harissiadis

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]